Questions « indécentes »
« Questions indécentes » c’est une page destinée aux questions que « L’instant » se pose et auxquelles il ne trouve pas de réponse et surtout pour lesquelles il ne sait même pas s’il y a une réponse ou un élément de réponse. « L’indécence » est donc là.
C’est aussi, bien sûr une provocation pour que les éventuels lecteurs apportent la réponse recherchée ou, en tout cas, leur réponse. Afin de nourrir encore l’interrogation, sans doute.
Question 11 (samedi 20 mars 2010)
« - Comment se fait-il qu’il est nu?…
- Il voulait révéler sa « véritable personnalité ». Je le cite.
- Vous pensez que quand on est nu on est plus soi-même que quand on est habillé?… Elle rougit.
- Non, dit-il, je ne crois pas? »
Voici sans doute une « vraie » question.
Mais la véritable question du jour, c’est: qui a écrit cela? Dans quel roman? (Oui, il s’agit bien d’un roman)
Les réponses peuvent être apportées ici-même ou bien à l’adresse michel.arcens@hotmail.fr
Comme parfois sur « L’instant » il y a des choses, des « mystères » à gagner.
Question 10 (mercredi 30 décembre 2009)
Qui, mais qui donc a osé? Qui a envoyé cette photo en disant à peu près ceci: oui, c’est moi et je souhaite une bonne année à tous les lecteurs de « L’instant »?
Qui a la réponse?
Décidément, les énigmes ne manquent pas même à l’approche d’une nouvelle année.
Question 9 (mardi 15 décembre 2009)
Peut-on être matérialiste sans être positiviste? Peut-on être matérialiste en étant anti-positiviste?
Comme l’était Démocrite…mais le « positivisme » en tant que tel n’avait pas « vu le jour » en ces temps pré-socratiques.
Question 8 (jeudi 3 décembre 2009)
Quel pourrait être le musicien de « la transmutation des valeurs »? Le musicien qui, d’une façon ou d’une autre aurait entendu la « prophétie » de Nietzsche? Serait-ce Schoenberg comme le laisse entendre Thomas Mann dans « Le docteur Faustus »? « L’instant » rêve que des noms, des propositions soient faites. Ici même comme commentaires…Merci d’avance…
(A. Schoenberg)
Question 7 (mercredi 18 novembre 2009)
(le bonheur selon Henri Matisse)
Qu’est-ce que le bonheur? Qu’est-ce que la jouissance? Pour connaître le bonheur il faut jouir (se satisfaire) dit le texte accessible ici sous le format pdf…(texte anonyme, plein sans doute de contradictions et d’hésitations mais éclairant à bien des égards. Toutefois, la question « Qui est l’auteur de cette « Recherche du bonheur » ? est, elle aussi, une question sans décence.)
Question 6 (jeudi 5 novembre 2009)
« L’homme nu » est-ce « indécent »? Pas certain du tout. Voir Claude Lévi-Strauss et son livre du même nom. Sur la nudité, il y a beaucoup à dire. Mais là n’est pas l’essentiel: il y a certainement à se dépouiller d’abord de tous les préjugés accumulés. Alors la question de l’indécence de la nudité ne se pose pas…
Question 5 (samedi 31 octobre 2009)
Quelle est la science qui prédispose à toutes les sciences? Celle en quelque sorte sans laquelle toutes les autres n’ont pas de sens, sans laquelle elles ne peuvent rien dire de « vraiment vrai » comme pourtant elles le prétendent? Serait-ce la philologie? Qui donc l’affirmât? Qui donc pourrait aujourd’hui réfuter que ce soit le cas?
Question 4 (vendredi 30 octobre 2009)
La question 4 avant la question 1: cela résoud un petit problème technique et puis celles et ceux qui auront déjà lu les 1, 2 et 3, en l’occurence, n’auront pas à les relire.
Quant à la question 4, la voici:
Quel est l’auteur (latin) qui a écrit ce mot étrange: « Superi risere » ? Qui peut me redonner de la mémoire à ce sujet? Merci d’avance…
Cela devrait sans doute se traduire par « Les dieux rient ». Ce qui, pour nous, serait sans doute une bonne nouvelle: les voici, dans ce cas, de retour parmi nous.
Etrange cela à nos habitudes, indécent à coup sûr pour beaucoup: le supporteraient-ils?
Question 1 (jeudi 22 octobre 2009)
« Le ruban blanc », le film de Michaël Haneke, qui a obtenu la « palme d’or » au festival de Cannes veut nous dire quoi? Que les enfants, que l’innocence voient des choses que les plus fins limiers, que les adultes ne voient pas? J’avoue ma plus grande perplexité…
Question 2 (dimanche 25 octobre 2009)
Les critiques littéraires, unanimes, ont-ils raison? Le livre de Catherine Mavrikakis « Le ciel de Bay City » (éditions Sabine Wespieser) reçoit des louanges qui n’ont rien à voir avec les convenances. Et dont le contenu, les arguments développés, sont tels que l’on a tout lieu de se laisser entraîner…Nous verrons bien à la lecture. Cette question est aussi une incitation à ce que celles ou ceux qui liraient ce livre donnent ici leur avis. Nous saurions peut-être si l’on peut (parfois) se fier aux « critiques » littéraires.
Question 3 (lundi 26 octobre 2009)
Puisque j’ai reçu plusieurs « mails » me disant en substance que ces questions ne sont en rien « indécentes » je vais tenter d’apporter une réponse.
Quand ce terme est entré dans la langue française au XIII° siècle je crois, il n’avait aucune connotation sexuelle. Aujourd’hui quand on dit « indécent » on pense un peu (ou même davantage!) « sexuel ». Pas toujours mais souvent! « Indécent » signifie plutôt (plus tôt?) « non conforme aux moeurs ». On pourrait dire aujourd’hui: « politiquement incorrect ». Au XIX° siècle quelqu’un dit « intempestif ou inactuel »: qui ne correspond pas au temps, en d’autres termes. C’est ce sens-là qu’a « indécent » dans cette page. Et celui-là seul. C’est en tout cas le sens auquel « L’instant » prétent.
Mais comme la demande est semble-t-il importante, on peut se poser, on doit peut-être même se poser quelques questions. De ces photos y en a-t-il une qui soit indécente? Et qu’est-ce qui serait indécent: la photographie, la manière de photographier, l’art du photographe, le regard du celui-ci, celui que nous portons nous-mêmes, le sujet photographié?
Voici les photos en question:
Quel est donc le sens de l’indécence?
marina 3 novembre
Question 4 : Ovide Les métamorphoses (livre IV 167-189)
Et les dieux rirent de l’adultère de Mars et Vénus.
Les amants ne sont jamais tranquilles !
pierre corratgé 6 novembre
sur l’indécence:
D’abord l’étymologie, du latin « in-decere », « decere » ayant le sens de « convenir », d’où la question « à qui » et la réponse: aux puissants, aux censeurs, aux « juges des bonnes mœurs ». Serait indécent ce qui ne conviendrait pas à ceux là qui s’adjugent le droit de décider pour les autres ce qui est ou n’est pas un outrage aux bonnes mœurs. J’exagère un peu mais pas trop.
Il y a des extensions d’usage, comme un « étalage indédent de Rolex », par exemple…
En France, la relation à la nudité est, disons jusqu’aux années 74-75, certainement le domaine où le mot indécence a été le plus prononcé. « Emmanuelle », « Le dernier tango… » puis « Deep Throat » et « Derrière la porte verte » on mis un sérieux coup aux tenants du sabre-goupillon Gaullo-Pompidolien.
La nudité revient ensuite, dans celle des enfants, après la vague bien-pensante mélangeant allègrement pédo-pornographie et photo de famille au sortir de la baignoire (ou autre, voir le cas Jock Sturges).
Pour être quand même un pratiquant assidu de la photographie de corps -nu- j’ai une vision personnelle, donc totalement subjective de la photographie indécente.
Cela pourrait être un sujet sulfureux (…) de soirée bla-blart.